Etudiants mahorais en Hexagone, AUTOPSIE D’UN ÉCHEC
Les Mahorais qui étudient en Hexagone dans le supérieur sont estimés à 2 200. Les uns s’orientent vers des études courtes, les autres, peu nombreux, font des études longues. Néanmoins, il n’y a que 16 % des primo étudiants qui parviennent en 2èmeannée à l’Université : un taux de réussite très faible, comparé au taux national qui avoisine les 50%. Aussi, 18 % mettent-ils fin à leurs études dès la première année contre une moyenne de 6% en Hexagone. Cette situation alarmante a fait couler beaucoup d’encre et de salive, mais jamais une réponse appropriée n’a été apportée à ce problème qui hypothèque l’avenir du nouveau département. Des étudiants ont accepté de décortiquer ce problème avec nous, ils se prénomment Bensoumeitte Diva Toybou, étudiant à l’Institut National des Sciences Appliquées de Rennes, Ibrahim Assane , étudiant en Lettres Arabes à Aix-Marseille Université, Radhuya Saïd , étudiante en seconde année de BTS Science Technologie des Aliments à Limoges , Ali Amir , doctorant en Droit et chargé de Travaux dirigés à l’Université Paul-Cézanne d’Aix-en-Provence et, enfin, Fahoullia Mohamadi, doctorante en Chimie à l’Université de Perpignan . A l’ombre des statistiques et des discours politiciens, ces derniers se livrent.